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Point de vue du syndicat des producteurs Verdir salue le Salon du végétal et appelle à une mobilisation collective pour la filière

Marie Levaux (à gauche sur la photo), présidente de Verdir, ici aux côtés de Catherine Muller, présidente de Valhor, lors de la remise des prix du concours Innovert. Elle affirme que le salon a été l’occasion de fédérer, mais le syndicat rappelle que la situation est difficile et appelle à une mobilisation collective.

Dithyrambiques lors du salon, qui s’est déroulé du 10 au 12 septembre, les membres de la fédération Verdir en ont souligné les limites et appellent à une mobilisation collective face aux difficultés du secteur.

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« Cette édition du Salon du végétal restera gravée comme un formidable moment d’émulation collective ! » Au lendemain de la clôture du rendez-vous professionnel angevin, le 13 septembre dernier, Verdir (ex-FNPHP) n’a pas caché son enthousiasme (voir aussi notre compte rendu ici : Salon du végétal : un rythme moins rapide, mais un souffle retrouvé). « Pendant trois jours, la filière a vibré au rythme de la passion, des échanges de qualité et de la structuration de son avenir. Le Cœur végétal, véritable centre névralgique, a donné vie à notre plus grand dénominateur commun : le végétal », a poursuivi Verdir, qui a rappelé aussi qu’il était au cœur des plus importants moments forts du salon : la remise des prix Innovert, les tables rondes sur l’écoconception et les pots en plastique, ou encore la journée dédiée à la fleur coupée française.

Le salon « est pour nous l’occasion d’échanger avec notre communauté d’adhérents, de fédérer de nouveaux collègues et de promouvoir ensemble les projets qui dynamisent notre filière », a conclu Marie Levaux, présidente de Verdir.

Verdir s’engage pour la structuration de la filière

Au cours d’une conférence de presse le mercredi 11 septembre, Verdir avait rappelé que la filière doit faire face à des défis majeurs. Selon des estimations qui doivent être confirmées par FranceAgriMer, le nombre d’entreprises de production serait tombé « sous la barre critique des 2 500 ». « Cette situation impose une prise de conscience urgente et nécessite de réinvestir le collectif pour assurer la pérennité du secteur », affirme Verdir. La fédération compte sur le Salon du végétal, « lieu de concertation et d’échanges », qui doit jouer un rôle crucial dans cet objectif.

Mais le syndicat des producteurs a bien conscience que la manifestation n’a plus aujourd’hui l’importance qu’elle a eue par le passé et précise que « pour assurer son avenir, il est essentiel qu’elle s’inscrive dans la durée et qu’elle attire un plus grand éventail d’acteurs », visant au passage le monde du paysage et celui de la distribution, largement absents de cette édition 2024 du salon angevin.

Se présentant comme la fédération de référence auprès des producteurs, Verdir met en place de nouveaux moyens humains et s’engage à renforcer l’image de la filière, à l’accompagner dans sa nécessaire modernisation et à valoriser les services écosystémiques du végétal.

Et Verdir de conclure que « la conjoncture économique actuelle impose une réaction rapide et structurée. Il est indispensable que tous les acteurs de la filière se rassemblent pour faire face aux défis économiques, sociaux et environnementaux qui pèsent sur le secteur »…

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